La réalité virtuelle (VR) peut être utilisée pour travailler en entreprise de manière similaire aux outils actuels tels que Zoom, Google Meets et GoToMeeting permettent les visioconférences. C’est un moyen de communication, de formation, de collaboration et de divertissement immersif. La réalité virtuelle répond d’ailleurs à de nombreux besoins existants pour les entreprises, que ce soit au niveau du travail à distance ou même du « Zoom fatigue ». Chez LANDRY et associés nous avons testé le travail en réalité virtuelle. Voici notre évaluation des options de réalité virtuelle sur le marché au niveau entre autres de l’aspect collaboratif, l’environnement virtuel offert et la compatibilité.
Avantages des rencontres en réalité virtuelle
Tout d’abord, les rencontres en réalité virtuelle sont plus dynamiques. Il est donc plus facile de retenir l’attention des gens et d’assurer qu’ils ont une participation active lors des rencontres. Il est d’ailleurs possible de collaborer avec des outils virtuels tel que les tableaux blancs et les marqueurs ce qui est une alternative intéressante pour le travail d’équipe et le brainstorm à distance. Il y a également la possibilité d’avoir plusieurs écrans dans l’environnement virtuel ce qui permet de visualiser tous les éléments nécessaires aux rencontres en question. Finalement, les rencontres en réalité virtuelle permettent aux employés de changer d’environnement de travail, pouvant ainsi augmenter la concentration, la motivation et la quantité de nouveaux stimuli et avoir un impact positif sur la productivité.
Désavantages des rencontres en réalité virtuelle
D’autre part, les rencontres en réalité virtuelle peuvent être un frein, surtout dans un contexte où cet outil est utilisé par des gens moins à l’aise avec cette technologie. De plus, il n’est pas possible de voir les expressions faciales et le non-verbal des participants comme c’est le cas en visioconférence. L’intégration d’un clavier est presque inexistante ce qui rend la prise de notes plus complexe. Il peut également être fatiguant de porter un casque ou de se retrouver immergé dans un monde virtuel pour de longues périodes de temps. Finalement, à ce jour nous avons remarqué certains enjeux de compatibilité entre les différentes solutions de casques de réalité virtuelle, ainsi que les systèmes d’opération existants actuellement.
Casques et compatibilité
Durant les dernières années, de nombreux casques de réalité virtuelle ont fait leur apparition comme les casques Oculus, Valve ou Windows Mixed Reality. Valve propose aujourd’hui la meilleure technologie avec Index tandis que Windows Mixed Reality est une plateforme à laquelle de nombreux casques adhèrent. Par ailleurs, aujourd’hui, Oculus propose le seul casque de réalité virtuelle standalone avec Android intégré et fonctionnant donc sans être connecté à un ordinateur.

Il existe de nombreuses solutions VR qui viennent répondre à des besoins dans le marché du jeu vidéo, mais aussi de l’industrie. Cela crée un enjeu majeur de compatibilité puisque les développeurs d’applications doivent intégrer les différentes plateformes, mais aussi les différents périphériques et leurs limitations techniques. Par exemple, le Valve Index fonctionne avec SteamVR, il est connecté à un ordinateur puissant et permet la détection des mouvements de tous les doigts d’une main. À contrario, l’Oculus Quest fonctionne avec un Android intégré et donc une puissance très limitée, il ne détecte que les trois premiers doigts des mains. Créer une application fonctionnant sur l’Oculus Quest et le Valve Index demande donc de développer l’application deux fois. Au-delà des enjeux techniques, il y a aussi les places de marché qui diffèrent entre les trois grands compétiteurs. Il est donc primordial de choisir un casque qui répond à vos besoins tout en considérant sa compatibilité avec les logiciels existants.
Travailler en réalité virtuelle en entreprise, est-ce possible?
Ça dépend de vos besoins, de vos critères et de ce que vous êtes prêts à compromettre. Si la majorité d’entres nous étions en réalité virtuelle, il serait beaucoup plus simple de l’intégrer en entreprise pour travailler. C’est la transition d’intégrer la réalité virtuelle dans ce qui existe aujourd’hui qui est plus complexe, car aujourd’hui la réalité virtuelle coexiste avec des moyens plus traditionnels tel que la visioconférence.